Fabrice, Cherbourgeois, collectionne les vinyles depuis l'âgede 14 ans. Aujourd'hui, il en compte 1 500 dont 95 % de 33 tours.
« Presque trop », lance-t-il. À 17 ans, c'est la révélation. « J'ai eu un choc affectif en écoutant Hendrix, Pink Floyd, les Doors et Frank Zappa. Je suis tombé amoureux de la musique psychédélique. »
Depuis, il écoute de nouveaux groupes. « C'est la quête perpétuelle, sans fin, pour découvrir des artistes qui n'étaient pas connus à l'époque. Sandroze, Chico Magnetic Band, Cosmic Dealer, on trouve de vrais trésors. » Pour les dénicher, « il faut se lever tôt. »
Fabrice sillonne l'Ouest, passe beaucoup de temps dans les foires, brocantes et vide-greniers. « Sans oublier Internet qui permet aujourd'hui de trouver des vinyles dans différents pays. » Petit à petit, un réseau se crée entre collectionneurs. Ils peuvent échanger, se donner des tuyaux.
Lorsque Fabrice a un disque en tête, il se concentre sur une réédition. « Ensuite, je recherche le pressage original. »
Aujourd'hui, ce qui marche, c'est Johnny Hallyday, Mylène Farmer. « Ca ne se terminera jamais », sourit-il. Il y a aussi U2, Led Zeppelin et surtout les Beatles, « le groupe qui vend le plus de disques sur une foire. » Parfois, il faut y mettre le prix. « Certains disques atteignent 3 000 €. Ce sont généralement des disques vendus par des particuliers à des prix très hauts. »
Selon Fabrice, le but n'est pas de tout collectionner. « Il faut avoir les groupes qui nous plaisent vraiment. » Notre passionné sait déjà qu'il ne trouvera pas certains vinyles. « Par exemple, le pressage original du groupe Open Mind est introuvable. Je le chercherai donc toute ma vie et je suis prêt. »
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